Réinsertion méniscale arthroscopique

Chirurgie du genou

 

La réinsertion méniscale consiste à réinséré la portion de ménisque abîmée à l’aide de sutures le plus souvent multiples. La suture remet en contact le ménisque abîmé avec son mur vascularisé dans le but de faciliter sa cicatrisation.

 

reinsertion meniscale schema

schéma du traitement de la réinsertion méniscale

 

La réinsertion méniscale permet de conserver le ménisque traumatisé, en espérant préserver au maximum l’avenir du cartilage articulaire. Cependant, cette technique chirurgicale s’expose dans 15 à 20% des cas selon les séries à un défaut de cicatrisation (indépendamment du geste chirurgical !) pouvant induire une reprise chirurgicale avec méniscectomie à minima. Par expérience, la révision chirurgicale a induit une méniscectomie bien inférieure à celle qui aurait été réalisée initialement, préservant la majeure partie du ménisque abîmé et ainsi l’avenir du cartilage articulaire.

Votre hospitalisation s’effectue selon un mode ambulatoire.  Un pansement définitif vous a été posé au bloc pour une durée de 48 heures. Une attelle de Zimmer immobilisera votre genou en extension, tout en vous autorisant l’appui, dans le but d’améliorer la cicatrisation méniscale pendant trois semaines. Le kinésithérapeute du service vous éduquera les gestes d’autorééducation à réaliser à domicile.

Les consignes de sortie, résumées sur une fiche d’information,  se déclinent en la prescription d’antalgiques, parfois d’anticoagulants de bas poids moléculaires, la pose de glace, de consigne d’ablation du pansement à J2 et de gestes d’autorééducation sous couvert de l’attelle.

Un contrôle clinique s’effectuera à 3 semaines post-opératoires avec votre chirurgien pour débuter la rééducation avec un kinésithérapeute après un sevrage de votre attelle. La récupération fonctionnelle suite à une réinsertion méniscale arthroscopique est plus longue que celle suite à une méniscectomie compte tenu de l’immobilisation post-opératoire. Cependant, seule la réinsertion méniscale permet de redonner un capital méniscal ad integrum, meilleur pour l’avenir cartilagineux, par rapport à la méniscectomie.